« Le Dialogue des humanitaires » est une pièce de théâtre en trois actes, avec ballet entre les actes et chanson d’Édith Piaf en final. Cette pièce n’est pas destinée à être jouée… pas avant une dizaine d’années dans le meilleur des cas, qui présuppose que l’esprit d’inquisition disparaisse : il domine l’intelligentzia française depuis une trentaine d’années et plus. En effet, vu notre état présent, un metteur en scène et des acteurs qui auraient le courage de jouer cette pièce risqueraient au mieux l’ostracisme, au pire : la mort ! Cette pièce de théâtre est donc destinée à être lue par les « Happy few » des amis de Stendhal, d’Albert Camus, etc., etc.
Note pour une hypothétique mise en scène. On trouvera dans le texte les indications suivantes : « un silence, puis » ou « un long silence puis », parfois entre parenthèses, ainsi que des notes en caractères gras. Ces indications scéniques sont laissées à la disposition des lecteurs, acteurs et metteurs en scène pour imaginer des jeux de langage corporel, des expressions du visage, etc., qui soulignent un accord, une opposition, une lassitude, etc., par rapport au jeu et aux propos d’un autre personnage.
