Dans cet essai, j’ai utilisé le jeu des acteurs et le cinéma comme expression du paradigme dominant de la conception du monde de notre époque. Un narcissisme universel qui se décline de mille et une façons : du dictateur africain modèle courant, réélu depuis trente ans, à Donald Trump, et tous les entre-deux. Ce narcissisme universel s’exprime également sur les murs en miroirs des boîtes de nuit branchées, où le regard savoure l’image de soi et des autres ; on l’observe aussi dans les salles de musculation, où se cultivent les apparences ; etc. Pourtant, en approfondissant le mythe de Narcisse, on découvre une espérance : que l’amour mortel de soi se métamorphose en une nouvelle aventure. Une aventure si mystérieuse et si belle que je suis incapable de lui donner un nom. À suivre…
Paul Bayleville