J’ai écrit « Une guerre de trop » comme un roman documentaire. Spontanément, le “je” de la première personne du singulier m’est venu, peut-être en raison de la multiplicité de mes sources. Plusieurs livres m’ont aidé à me documenter, certains sont cités dans le roman. De plus le film de la BBC « The Death of Yugoslavia » (Mort de la Yougoslavie) (1995) m’a fourni de nombreux éléments. Enfin, j’ai eu la chance de rencontrer plusieurs soldats onusiens et quelques fonctionnaires qui avaient suivi ce conflit. À cela, je dois ajouter plusieurs guides touristiques ; l’ensemble m’a donné des éléments concrets sur lesquels mon imagination a bâti ce récit, certes fictif, mais qui par la grâce de la littérature se veut une œuvre d’art qu’aurait créée un témoin direct. Ma plus grande surprise fut de constater à quel point j’étais capable de vivre ce que je n’avais pas vécu. La littérature offre parfois des instants magiques. Lectrices et lecteurs en jugeront.